Le dégoûtant

Le dégoûtant

Le dégoûtant (2018) est un livre publié par Livres Blackie. C'est le quatrième roman de Santiago Lorenzo, un auteur qui laisse beaucoup de lui-même dans ce livre. Le roman raconte la folle aventure de Manuel, un homme qui, parce qu'il se trouve au lieu et au moment le moins opportun, doit fuir la ville pour la campagne. Et c'est que Lorenzo a également déménagé dans un village avec une poignée d'habitants (bien sûr pas de la même manière que le protagoniste).

Dans le roman, certains événements sont racontés, qui, aussi malheureux ou excessifs qu'ils puissent paraître, peuvent intéresser le lecteur au point de se sentir identifié au protagoniste. Le dégoûtant Ce n'est donc pas une fuite, mais un exercice pour repenser nos besoins et ce qui est tellement à la télévision vidé l'Espagne.

Le dégoûtant

L'évasion

Manuel a une altercation avec un policier à proximité d'une manifestation qui échappe à tout contrôle. Le personnage a la pire chance du monde quand, face à l'agent qui veut le frapper et le réduire, il le poignarde sans savoir s'il est vivant ou mort. Il s'enfuit dans un enchevêtrement de frénésie à cause de ce qui se passe autour de lui au cœur de Madrid et de ce qui lui passe par la tête en même temps. Quand il rentre chez lui, sans aucune sorte de plan, il arrive à la conclusion que rien de ce qui s'est passé cet après-midi-là ne lui sera d'aucune utilité. Alors choisir de partir. Il ne sait pas où ni combien de temps ce sera assez, ni ce qu'il va faire à partir de ce moment-là.

Avec peu de choses et une voiture avec un réservoir d'essence en baisse, il atteint un champ où son véhicule s'arrête.. Quelques maisons apparemment abandonnées composent le paysage accidenté. Après s'être assuré que personne ne l'a vu, il cache la voiture et cherche un abri. Manuel pense qu'il vaut mieux utiliser peu son téléphone portable, aussi parce qu'il ne sait pas quand il aura la possibilité de le recharger.

Cependant, personne ne peut survivre seul. Avec l'aide de son oncle, Manuel va commencer une nouvelle vie loin du bucolique, vivant dans des conditions impensables et, avec l'aide de l'ingéniosité, profitant de tout ce qui les entoure, aussi inutile que cela puisse paraître. Le temps passera entre page et page d'une ancienne collection Austral. C'est ainsi que les premières pages et chapitres de Les dégoûtants.

Maisons en pierre du village

Besoins dans la société de consommation

Malgré tout contre Manuel il essaie d'aller de l'avant en portant la plus grosse erreur de sa vie. Santiago Lorenzo compose tout pour que le lecteur sympathise avec lui et reconsidère sa propre vie. Et il use avec talent et grâce d'un style, d'un vocabulaire et d'un humour pleins de plaisanterie douce-amère.

Le roman exalte la vie rurale dans un cri original contre la ville et la consommation excessive. Outre la politique, Le dégoûtant cela ressemble à un traité d'économie quand Manuel commence à répartir ses ressources. Laurent essaie de séduire le lecteur pour essayer la tranquillité et la libération que la campagne et la vie discrète donnent.

Le livre prévient déjà que Manuel est une sorte de naufragé qui tente de trouver refuge pour l'acte qu'il a commis, et aussi sans s'en rendre compte au départ, auprès de la société dont il faisait partie jusqu'à très récemment. Entouré de lacunes Manuel commencera à se demander si ce qu'il a laissé derrière lui valait tant d'efforts.. Dans sa nouvelle vie, il découvre que peu vaut mieux que rien et même la vie frugale commence à l'étonner. Ce sera au lecteur de décider si le personnage cause du chagrin ou de l'envie.

prairie sauvage

Conclusions

Le sale est un thriller qui promet une action vertigineuse et nous plonge alors dans la solitude la plus absolue, quoique toujours avec cette sensation de nervosité due à l'incertitude à l'ombre d'un crime. C'est un roman assez statique adapté à un discours politico-littéraire sur le matériel, le dépeuplement et les besoins que nous, humains, partageons.

C'est aussi le reflet d'une réalité et d'une société poussées à l'extrême pour que nous puissions réfléchir sur ce que nous avons, ce dont nous avons besoin et ce que nous sommes. Le livre aussi Il a un personnage plein d'esprit qui remplit le roman d'humour malgré l'inconfort qui projette l'histoire et les circonstances.

À propos de l'Auteur

Santiago Lorenzo est né à Portugalete (Biscaye) en 1964. Il a étudié l'image et l'écriture de scénario à l'Université Complutense, puis au RESAD il a fait de la mise en scène. Après s'être consacré au cinéma, il fait le saut vers la littérature. Dans tous les cas, l'écriture est sa passion et c'est un conteur né qui a besoin de son temps et de son espace pour élaborer un texte. Il fait partie de ces écrivains à l'ancienne qui ont besoin de contemplation et de calme pour travailler. C'est peut-être pour cette raison qu'il a déménagé dans un village de Ségovie, bien que pour le travail, il doive se rendre fréquemment à Madrid.

En 2010, il publie son premier roman, Les millions. Santiago Lorenzo aime mélanger l'humour avec les hauts et les bas de la vie c'est pourquoi ses livres sont pleins d'une certaine ironie sournoise. Il s'intéresse aussi aux vrais problèmes et à l'actualité, pour lesquels il propose toujours de voir le monde consciemment et directement. tostonazo (2022) est son dernier roman.


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  1.   Ariel dit

    Je viens de le lire... (ils me l'ont prêté, heureusement)

    C'est une histoire simple racontée d'une manière tordue qui la rend intéressante jusqu'à ce que l'intrigue entre dans une boucle ennuyeuse et dénuée de sens. L'histoire monte et descend, je me suis perdu et je suis redevenu accro à un moment donné. Mais pour plus d'INRI, (pour moi) il reste 3 chapitres.
    La conclusion : un livre "dégoûtant"...