Un an de plus Je ne donne pas de quartier aux citrouilles étrangères. Pas tout cet attirail de chauves-souris, de toiles d'araignées et de maisons hantées qui envahissent les magasins et les bars. Ni aux soirées scolaires de costumes de sorcières miniatures et de fantômes (certains rêvent alors ...). Je ne vais pas avec le temps et je ne suis pas politiquement correct parce que je suis resté avec lui, avec Don Juan Tenorio. Avec le mythe maintenant vilipendé (ou réinterprété) du crâne le plus ignominieux et le plus voyou, mais aussi du plus amoureux et racheté.
Cadeau Jose Zorrilla a écrit son histoire en 1844, qui t'a inspiré Le Trickster de Séville à partir de 1630, attribué à Tirso de Molina. Et c'est ce qu'il faut lire et surtout voir représenté dans ces prochaines dates. Je sais que mon combat est un combat perdu, mais Je m'efforcerai de me battre chaque année pour continuer à lui donner sa notoriété. Il y a bien longtemps, les écoliers devaient l'apprendre et le réciter. Maintenant… c'est maintenant. Eh bien, je retourne chaque fin d'octobre à l'auberge Laurel pour le trouver en train d'écrire sa lettre. Ceux-ci sont certains de ses vers les plus inoubliables.
DON JUAN
Comment ces salauds crient!
Mais un mauvais éclair me brise
oui pour conclure la lettre
ils ne paient pas cher leurs cris!
***
Voici don Juan Tenorio
et il n'y a pas d'homme pour lui.
De la princesse hautaine
à celui qui pêche dans un petit bateau,
il n'y a pas de femme à qui je ne souscris pas,
et toute entreprise couvre
s'il est en or ou en valeur.
Cherchez-le les rebelles;
fermez les joueurs;
qui se vante de lui couper la parole,
Voyons s'il y a quelqu'un qui le surpasse
en jeu, en combat ou en amour.
***
Partout où je suis allé
la raison pour laquelle j'ai couru
la vertu dont je me suis moqué,
Je me suis moqué de la justice
J'ai déjà vendu des femmes.
Je suis descendu dans les cabanes,
Je suis monté aux palais,
J'ai escaladé les cloîtres
et partout où je suis parti
souvenir amer de moi.
***
J'ai crié au ciel et il ne m'a pas entendu.
Mais si ses portes me ferment,
de mes pas sur Terre
répond le ciel, pas moi.
***
Éloignez-vous, pierre feinte!
Lâchez, lâchez cette main
qu'il y a encore le dernier grain
sur l'horloge de ma vie.
Lâchez-le, si c'est vrai
qu'un point de contrition
donner le salut à une âme
d'une éternité,
Moi, Dieu saint, je crois en vous;
si c'est mon mal inconnu,
ta miséricorde est infinie ...
Seigneur, aie pitié de moi!
Avec DON LUIS
Don luis
Par Dieu, vous êtes un homme étrange!
Combien de jours utilisez-vous
dans chaque femme que tu aimes?
DON JUAN
Quitter les jours de l'année
parmi lesquels vous y trouvez.
Un pour les faire tomber amoureux,
un autre pour les obtenir,
un autre pour les abandonner,
deux pour les remplacer
et une heure pour les oublier.
Avec DON DIEGO
M. DIEGO
Tu me tues ... Plus je te pardonne
de Dieu dans un jugement saint.
DON JUAN
À long terme tu me mets.
(Bien que je préfère toujours la version de Tirso de Molina où le Trickster a dit "Combien de temps me fais-tu confiance!").
Avec DOÑA INÉS
DON JUAN
Ah! N'est-ce pas vrai, ange d'amour,
que sur ce rivage isolé
la plus pure de la lune brille
et tu respires mieux?
Cette aura qui erre, se remplit
des odeurs simples
des fleurs paysannes
Cet agréable rivage pousse:
cette eau propre et sereine
qui passe sans crainte
le bateau du pêcheur
qui attend en chantant le jour,
N'est-ce pas vrai, ma colombe,
qu'est-ce que tu respires l'amour
***
MME INES:
Je ne sais pas ... Depuis que je l'ai vu,
Bridget à moi, et son nom
tu m'as dit que j'avais cet homme
toujours devant moi.
Partout où je suis distrait
avec votre agréable souvenir,
et si je le perds un instant,
dans sa mémoire je rechute.
Je ne sais pas quelle fascination
dans mes sens, il exerce,
qui me tord toujours vers lui
esprit et cœur:
et ici et dans l'oratoire
et partout je préviens
cette réflexion amuse […].
***
MME INES:
Tais-toi, pour l'amour de Dieu, oh, don Juan!
que je ne pourrai pas résister
longtemps sans mourir
donc jamais senti impatient.
Ah! Taisez-vous par compassion,
que t'écouter me semble
que mon cerveau devient fou
Mon coeur brûle.
Ah! Tu m'as donné à boire
un filtre infernal, sans aucun doute,
qui vous aide à vous abandonner
la vertu des femmes […].
DON JUAN:
Mon âme! Ce mot
mon être change la façon dont
Que puis-je faire
jusqu'à ce qu'Eden m'ouvre.
Ce n'est pas, Dona Ines, Satan
qui met cet amour en moi;
C'est Dieu qui veut pour toi
gagnez-moi pour lui peut-être.
Non, l'amour qui est précieux aujourd'hui
dans mon cœur mortel
ce n'est pas un amour terrestre
comme celui que j'ai ressenti jusqu'à présent;
pas cette étincelle éphémère
que toute rafale s'éteint;
c'est le feu qui avale
combien il voit, immense, vorace.
Alors débarrassez-vous de votre anxiété
belle doña Inés,
parce que je me sens à tes pieds
encore capable de vertu.
Oui, j'irai ma fierté me prosterner
devant le bon commandant,
et ou me donnera-t-il votre amour,
ou il devra me tuer.
***
Ce fut un plaisir de le lire… merci!