José Luis Gil Soto. Entretien avec l'auteur de Blue Sap Wood

Photographie : José Luis Gil Soto, profil FB.

José Luis Gil Soto Il est originaire de Badajoz, depuis 1972, a étudié l'ingénierie agricole à l'Université de León et est titulaire d'un doctorat de l'École polytechnique de Madrid et de l'Université d'Estrémadure. Ce n'est qu'en 2008 qu'il publie son premier roman, La trahison du roi, une biographie romancée de Manuel Godoy. Puis il a suivi avec La colline de pierres blanches o La dame de Saigon. Le dernier est intitulé Bois d'aubier bleu et en mars il arrivera Larmes d'or. Dans ce interview Il nous parle de tous et bien plus encore. J'apprécie votre temps et votre gentillesse à me servir.

José Luis Gil Soto — Entretien

  • ACTUALIDAD LITERATURA: Votre dernier livre s'intitule Bois d'aubier bleu. Que nous en dites-vous et d'où est venue l'idée ?

JOSE LUIS GIL SOTO: C'est l'histoire d'une ville forcée à l'exode, de ses habitants, d'un maître charpentier et de son fils, d'une femme qui garde un grand secret... Bref, c'est une grande aventure médiévale, divertissante et émotionnelle dont les pages sont une surprise permanente. L'idée est venue par fragments, un enfant perdu de son père, une réunion, quelqu'un qui perd sa voix à cause d'un choc émotionnel. Ils sont les ingrédients d'une légende épique qui laisse sa marque.

  • AL : Et en mars vous publiez votre nouveau roman, Larmes d'or. Pouvez-vous nous dire quelque chose sur elle ?

JLG : Bien sûr. Un collier disparaît d'une église rurale. C'est un joyau inca. La Garde civile ouvre une opération internationale pour le récupérer. On pense que le collier appartenait au trésor des Incas. Et ce trésor a une histoire : la conquête de l'empire Inca par Pizarro

C'est donc un roman raconté en deux parties, qui recrée le monde des Incas, la rencontre avec les Espagnols, le choc des cultures, l'amour et la guerre. Et, en même temps, de nos jours, un thriller, la recherche d'un voleur égocentrique et amateur d'art précolombien.

  • AL : Vous souvenez-vous de vos premières lectures ? Et la première histoire que vous avez écrite ?

JLG : En fait, je ne pourrais pas dire quel était le premier livre que j'ai lu, même si je dis toujours que Michel Strogoff, de Jules Vernes. Ce dont je suis très clair, c'est que c'était La route, de Miguel Delibes, celui qui m'a poussé définitivement la lecture. 

Quant à la première histoire que j'ai écrite... je dirais qu'un Histoire courte à propos de la vie de Marie Curie. Même si ce n'est qu'à partir de mon premier roman, La trahison du roi, que je suis pleinement entré dans le récit.

  • AL : Un scénariste en chef ? Vous pouvez en choisir plusieurs et de toutes les époques. 

JLG : Le roman réaliste, surtout le Russe, avec Tolstoï à la tête. Et ici en Espagne Délibés. Cela, en faisant un formidable effort de synthèse.

  • AL: Quel personnage dans un livre aurais-tu aimé rencontrer et créer? 

JLGS : J'aurais adoré rencontrer Daniel le hibou et aurait voulu créer Diego Alatriste ya Anna Karénine.

  • AL: Y a-t-il des habitudes ou des habitudes particulières en matière d'écriture ou de lecture? 

JLG : Aucun. Je suis polyvalent, je m'adapte bien à n'importe quel environnement et je ne fais jamais le vide. Bien sûr, j'ai une préférence : j'adore écrire devant un paysage profond.

  • AL: Et votre lieu et heure préférés pour le faire? 

JLGS : Dans mon maison, quand tout le monde dort, sans préjudice du coucher de soleil dans un pâturage en Estrémadure.  

  • AL: Y a-t-il d'autres genres que vous aimez?

JLG : Le Roman historique bien documenté et récit contemporain divers (Barnes, O'Farrell, Winterson, De Vigan, Muñoz Molina, Landero…).

  • Qu'est-ce que vous lisez en ce moment? Et l'écriture?

JLGS : Je lis Armes de lumière, du Sanchez Adalid, et j'écris l'histoire de quelqu'un qui a sauvé de nombreuses vies (jusqu'à présent, je peux lire).

  • AL : Comment pensez-vous que la scène de l'édition est et qu'est-ce qui vous a décidé à essayer de publier ?

JLG : En fait, je ne sais pas comment il est monde de l'édition, je vous souhaite une très bonne santé et je vous souhaite longue vie. 

Quant à ce qui m'a décidé à publier, ce sont les encouragements de ceux qui ont lu mon premier manuscrit. Eux, bien plus que moi, croyaient en mes possibilités. A partir de là, un parcours semé d'embûches : une maison d'édition qui a fermé, un éditeur qui est parti... jusqu'à ce que les choses s'arrangent définitivement pour me faire rentrer pleinement dans le monde littéraire. Me voilà, merci aux lecteurs, aux critiques, aux éditeurs, à mon agent, à ma famille, à vous...

  • AL : Le moment de crise que nous vivons est-il difficile pour vous ou saurez-vous garder quelque chose de positif pour les histoires à venir ?

JLG : Je suis optimiste de nature et c'est pourquoi je crois qu'il y a quelque chose de bon même dans les plus grands malheurs. Cependant, il m'est difficile de voir quoi que ce soit d'utile dans une pandémie, peu importe le fait que chacun de nous a eu des moments heureux, malgré tout. 

Personnellement, bien que fatiguée des restrictions, des voyages tronqués et des moments d'angoisse, je n'ai pas vu mon parcours littéraire entravé ou lésé de quelque manière que ce soit. Je continue avec la même illusion et avec une envie infinie, oui, de rencontrer les lecteurs. Un beau printemps arrive.


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