Les étudiants de premier cycle de l'Université de Yale ont lancé un pétition au département d'anglais pour abolir l'exigence de cours de base pour étudier les écrivains canoniques, y compris Chaucer, Shakespeare et Milton, déclarant qu '«il est inacceptable qu'un étudiant de Yale, considérant qu'il étudie la littérature anglaise, puisse lire seuls auteurs masculins blancs »
La prestigieuse université du Connecticut demande l'étude, pendant deux semestres, d'une sélection d'auteurs labellisés «grande poésie anglaise»: Geoffrey Chaucer, Edmund Spenser, William Shakespeare, Silliam Wordsworth, etc.
Selon l'université, son intention est la suivante:
"Fournir à tous les étudiants une introduction généreuse aux préoccupations formelles et thématiques continues qui concernent la littérature anglaise traditionnelle."
En ce qui concerne les poèmes que les étudiants doivent lire, l'université commente:
"Comprendre les enjeux et les problèmes qui résonnent dans la littérature anglaise: l'état de la langue vernaculaire, la promesse morale et les dangers de la fiction, les relations entre les hommes et les femmes, la nature de l'héroïsme, les richesses de la tradition et le désir de faire quelque chose de nouveau. "
Mais les étudiants veulent que l'université supprime l'exigence de grands poètes anglais et procède à une réorientation des exigences des années 1800 aux années 1900 pour inclure également la littérature liée au genre, à la race, à la sexualité et à l'ethnicité.
«Utiliser une année autour d'une table où les contributions littéraires des femmes, des personnes de couleur et des étrangers sont absentes nuit activement à tous les élèves, quelle que soit leur identité et crée une culture particulièrement hostile aux étudiants de couleur. »
Selon le Yale Daily News, le quotidien de Yale, la pétition a au moins 160 signatures. L'une des étudiantes, Adriana Miele, a déclaré au journal qu'un changement était nécessaire dans le département d'anglais parce que rejeter ouvertement la critique et l'analyse que d'autres départements de l'Université de Yale ont accepté.
En avril, Miele a écrit une chronique dans le Yale Daily News critiquant le cours et a écrit ce qui suit:
"On leur apprend à analyser les œuvres canoniques de la littérature, on ne leur apprend pas à se demander pourquoi c'est canonique., ou les implications des œuvres canoniques qui oppriment et marginalisent les personnes non blanches, non masculines, transgenres et homosexuelles. ETIl est possible d'obtenir un diplôme en littérature anglaise en lisant exclusivement les œuvres d'hommes blancs. De nombreux étudiants ne lisent pas une seule auteure dans les deux cours de base. Ce département contribue activement à la suppression de l'histoire "
Certains membres de la faculté d'anglais de l'Université de Yale ont salué l'activisme étudiant. Le professeur Jill Richards a commenté dans le journal:
"Il est inacceptable que l'exigence de deux semestres ne couvre que le travail de huit poètes blancs."
Toutefois, la pétition a été critiquée par d'anciens membres de l'Université de Yale. L'écrivain Katy Waldman, qui a étudié la littérature anglaise à Yale, a déclaré aux étudiants que s'ils voulaient se familiariser avec la littérature anglaise, ils devaient «se tenir le nez» et lire une foule de poètes écrits par des auteurs blancs.
«Le canon est ce qu'il est et quiconque veut comprendre comment il continue de s'écouler doit apprendre à nager dedans . Je ne dis pas qu'il est acceptable d'être diplômé de l'université après avoir lu uniquement des auteurs masculins blancs ou même que 70% des lectures ont été faites par des hommes blancs. Mais vous ne pouvez pas prétendre être étudiant en littérature anglaise si vous ne vous êtes pas attardé dans le sillage de certaines figures fondamentales, qui sont aussi (malheureusement), des hommes et des blancs "
Que pensez-vous du fait que la majeure partie de la littérature qu'ils lisent est rédigée par des hommes blancs? S'il est vrai que la majorité de la littérature anglaise avait ce type de personne comme auteur en raison de l'oppression de la société, pensez-vous qu'ils devraient avoir une plus grande variété?