Manuel Bandeira. Anniversaire de sa mort. poèmes sélectionnés

Manuel Bandeira était un poète brésilien. Pour le connaître et se souvenir de lui.

Manuel Bandeira est un poète brésilien né en 1886 et il est décédé un jour comme aujourd'hui de 1968 à Rio de Janeiro. En souvenir de lui et pour ceux qui ne le connaissaient pas, voici un sélection de poèmes choisi parmi son travail.

Manuel Bandeira

Manuel Carneiro de Souza Bandeira Filho est né en Recife et être jeune va à Rio de Janeiro. Plus tard, il est allé à Sao Paulo où il s'est inscrit à l'école polytechnique. La tuberculose la souffrance l'a forcé à abandonner l'école et à retourner à Rio. Il a été très affecté par pertes, en seulement quatre ans, de sa mère, de son père et de sa sœur, alors même que lui-même luttait contre sa propre mort. Tous ces malheurs ont influencé son travail ainsi que sa vie, qui était très solitaire, malgré le fait qu'il ne manquait pas d'amis et qu'il était membre de la Académie brésilienne des lettres dans lequel il entre en 1940. Ses principales œuvres sont à cinq heures, Carnaval y Licence.

Poèmes choisis

Nu

quand tu es habillé,
personne n'imagine
Les mondes que tu caches
sous tes vêtements

(Alors, comme dans la journée,
nous n'avons aucune notion
Des étoiles qui brillent
Dans le ciel profond.

Mais la nuit se déshabille,
Et, nu dans la nuit,
vos mondes palpitent
Et les mondes de la nuit.

tes genoux brillent
brille ton nombril
briller tous vos
Lyre abdominale.

Tes maigres seins.
-Comme deux petits fruits
dans le raide
Du tronc robuste-

Ils brillent.) Ah, tes seins !
Vos mamelons durs !
votre torse ! tes flancs !
Oh vos épaules !

Avec la nudité, tes yeux
ils se déshabillent aussi;
Votre regard est plus diffus,
Plus lent, plus liquide.

Ainsi, en eux,
flotter, nager, sauter,
je plonge
perpendiculaire!

Jusqu'en bas
de votre être, où que vous soyez
Ton âme me sourit
Nu, nu, nu.

le dernier poème

« C'est ainsi que je voudrais mon dernier poème.
Qu'il était tendre en disant les choses les plus simples
et moins intentionnel
qui brûlait comme un sanglot sans larmes,
qui avait la beauté des fleurs presque sans parfum,
la pureté de la flamme dans laquelle ils se consument
les diamants les plus clairs,
la passion des suicidés qui se tuent sans explication.

L'étoile du matin

Je veux l'étoile du matin
où est l'étoile du matin?
mes amis mes ennemis
chercher l'étoile du matin
elle a disparu elle était nue
Disparu avec qui ?
regarde partout
Dire que je suis un homme sans fierté
Un homme qui accepte tout
Ça m'est égal?
Je veux l'étoile du matin
trois jours et trois nuits
J'étais meurtrier et suicidé
voleur, faussaire, indécent
Vierge mal sexuée
Déclencheur des affligés
girafe à deux têtes
Péché pour tous péché avec tous
Pécher avec les coquins
Pécher avec les sergents
Pécher avec les fusiliers de la marine
péché de toute façon
Avec les Grecs et avec les Troyens
Avec le père et le sacristain
Avec le lépreux de Pouso Alto
plus tard avec moi
Je t'attendrai avec des cavaliers neuvaines kermeses
Je vais manger de la terre et dire des choses à la fois
gentillesse si simple
que tu vas t'évanouir
regarde partout
Pur ou dégradé jusqu'à la dernière bassesse
J'aime l'étoile du matin.

Poétique

J'en ai marre du lyrisme discret
D'un lyrisme bien discipliné
Du lyrisme fonctionnaire public avec protocole de dossier de livre de réprimande et expressions d'appréciation
à monsieur le directeur.

J'en ai marre du lyrisme qui s'arrête et va chercher le timbre dans le dictionnaire
vernaculaire d'un mot.

à bas les puristes
Tous les mots avant toutes les barbaries universelles
Toutes les constructions avant toutes les syntaxes d'exception
Tous les rythmes surtout les innombrables.

J'en ai marre du lyrisme amoureux
Politique
Rachitique
Syphilitique
De tout lyrisme qui capitule devant ce qu'il veut être hors de lui.

Le reste n'est pas du lyrisme
Ce sera tableau comptable des cosinus secrétaire de l'amant exemplaire avec une centaine de modèles de lettres et le
différentes façons de plaire aux femmes, etc.

Je veux avant le lyrisme du fou
Le lyrisme des ivrognes
Le lyrisme difficile et poignant des ivrognes
Le lyrisme des clowns de Shakespeare.

– Je ne veux pas en savoir plus sur le lyrisme qui n'est pas libération.

Sources : Poemas del Alma et EPDLP.


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